Les maitres bateliers de Thuin
- « À 23 ans je me suis marié et j'ai acheté mon premier bateau, voilà ça démarre comme ça ! »
- « Je suis né sur un bateau alors systématiquement on a du mal à en sortir »
- « J'ai découvert un monde à part par rapport aux gens de la terre »
C'est quoi ?
Toujours prêt à partir
Devise de batelier
La Belgique est très riche en voies navigables qui sont un carrefour de grande importance au niveau européen, en relation avec le plus grand pôle portuaire maritime. Plus de 450 km de voies sont utilisés pour la navigation commerciale en Région wallonne.
Sous un aspect paisible, la péniche avance, et bien que sa route nous semble toute tracée, la vie à bord n’est pas de tout repos. Le batelier, aux commandes, navigue pendant de longues heures sur les fleuves ou les canaux et ne peut se permettre de relâcher sa vigilance. Le brouillard ou la tempête le fragilise. Il peut avoir entre ses mains et sous sa responsabilité de la marchandise équivalente au transport de plusieurs dizaines de camions. Selon le nombre d’écluses et le gabarit du bateau, une péniche avance à une vitesse entre 5 et 20 km/h. Métier de patience, le marinier est un homme libre, seul maître à bord, propriétaire de son bateau, il doit en prendre grand soin.
Péniche naviguant sur la Sambre © Ooh! Collective
Lorsqu’il ne navigue pas, le monstre des fleuves attend, semble se reposer, somnolent, et calme, mais c’est le moment pour le marinier de faire les travaux de réparations nécessaires qu’il ne peut faire pendant le voyage, de chercher de nouveaux clients ou d’attendre que son bateau soit chargé ou déchargé.
Les trajets varient : il peut être amené à faire plusieurs petits trajets en allers-retours, ou alors de longs voyages traversant les pays et relier par exemple la Mer du Nord au delta du Danube. Les mariniers voyagent encore souvent avec leur famille. Les enfants, une fois scolarisés, partent pour l’internat. Ils vivent à bord, au rythme des écluses, dans un logement d’une moyenne de 40m2, car ici, les mètres carrés sont comptés et tous les espaces sont utilisés afin de pouvoir optimiser la quantité de marchandises chargée.
Partageant le même territoire tout en étant sédentaire, l’éclusier est responsable de son ouvrage et de la fluidité du trafic fluvial. Il permet aux bateaux de traverser l’écluse en toute sécurité. Également responsable de l’entretien de son écluse ainsi que de ses abords, il tond, élague, fauche, peint et graisse les portes ou ramasse les feuilles mortes, mais ses tâches sont très différentes selon s’il se trouve sur une écluse électrique d’une voie d’eau importante, ou sur un petit canal touristique où l’écluse se gère encore manuellement.
Le métier de batelier est un métier d’avenir. D’une part le tourisme fluvial se développe de plus en plus, d’autre part, le transport fluvial est intéressant, car une péniche peut transporter jusqu’à l’équivalent de plusieurs centaines camions. Cela permet donc de réduire les nuisances sonores, de désengorger les routes tout en étant un mode de transport beaucoup plus sécuritaire et écologique.
Batelier sur la Sambre © Ooh! Collective
Les voies navigables
Elles sont appelées canaux lorsqu’elles sont entièrement créées par l’homme. Les canaux servent à relier rivières et fleuves entre eux ou à desservir des zones stratégiques. Pour remplir leur fonction, les voies navigables demandent de nombreux aménagements et sont parsemées d’ouvrages d’art. Ce sont les écluses, les ascenseurs à bateaux ou encore les ponts et les tunnels. Ces ouvrages permettent la régulation d’un cours d’eau, le passage des bateaux dans des zones difficiles, ou encore le passage entre les rives ou la protection du tronçon délicat d’un cours d’eau. Elles permettent aux bateaux et aux canaux de franchir des obstacles, comme dans le cas du pont-canal à Houdeng-Aimeries qui passe au-dessus d’un croisement autoroutier et franchit la vallée.
Ça se passe où ?
Cité batelière, Thuin est un chef-lieu d'arrondissement du Hainaut, sur la Sambre, en Belgique.
Strépy-Thieu est un ascenseur funiculaire, le plus grand ascenseur à bateaux au monde. Il a été ouvert à la navigation en 2002. Haut de 117 mètres, il permet aux bateaux de combler un dénivelé de 73,15 mètres.
Le plan incliné de Ronquière est un autre défi relevé par les ingénieurs. Il fallait franchir une chute de 67,73 mètres située entre Ronquière et Seneffe. Mais le sol fragile ne permettait pas la construction d’un ascenseur. Le plan incliné fonctionne comme un chemin de fer. Les péniches entrent dans de grands bacs qui sont posés sur rails. C’est ici que les bateaux ont appris à rouler en 1968...
Les ascenseurs du canal du Centre
Au début du XIXe siècle, la Belgique est dirigée par Napoléon Ier qui, désireux de relier l’Escaut à la Meuse, lance des projets de travaux pour créer cette voie économique importante. Pour ça, il fallait créer un canal de 21 km de long et gérer un dénivelé de 90 m. C’est ainsi qu’il fallut construire 6 écluses et 4 ascenseurs pour franchir la colline. Les ascenseurs n’ont que l’eau comme source d’énergie. Débutée en 1884, la construction durera 30 ans. Aujourd’hui, les bateaux empruntent la route de Strépy-Thieu, mais le canal du centre historique, devenu site touristique classé patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO, est le seul au monde à encore avoir ses ascenseurs qui ne fonctionnent qu’avec l’énergie hydraulique.
Ascenseur n° 3 Strépy-Bracquegnies © Ooh! Collective
C'est quand ?
« L'horaire de manœuvre des ouvrages varie selon la voie et les périodes de l'année :
Aucun ouvrage n'est manœuvré le dimanche de Pâques, les 1er janvier, 1er novembre et 25 décembre.
Les jours fériés manœuvrés sont le lundi de Pâques, le 1er mai, le jeudi de l'Ascension, le lundi de Pentecôte, le 21 juillet, le 15 août et le 11 novembre. Ces jours fériés sont manœuvrés comme un jour ouvrable, et au maximum de 6 heures à 19 heures 30.
Toutefois, si le 1er mai, le 21 juillet, le 15 août et le 11 novembre tombent un dimanche, ils sont manœuvrés comme un dimanche.
Le samedi de Pâques ainsi que les 24 et 31 décembre, la manœuvre se termine au plus tard à 18 heures.
La veille du 1er mai, de l'Ascension, du 21 juillet, du 15 août, du 1er et du 11 novembre, ainsi que du 26 au 30 décembre, la manœuvre se termine au plus tard à 22 heures.
Le lendemain du 1er mai, de l'Ascension, du 21 juillet, du 15 août, du 1er et du 11 novembre, ainsi que du 27 au 31 décembre, la manœuvre commence au plus tôt à 6 heures.
Le lundi de Pâques, le 2 janvier et le 26 décembre, la manœuvre commence au plus tôt à 9 heures. » (*)
(*) Tableau de synthèse des horaires [en ligne]. Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques.
Disponible sur : http://voies-hydrauliques.wallonie.be/opencms/opencms/fr/nav/navigation/horaires.html> (consulté le 27/08/2012)
Un brin d’évasion
La batellerie à Saint-Denis, banlieue parisienne, France.
Extrait de l’Avis à la batellerie N° 2012/ 02
"Les usagers du Canal Saint Denis sont informés que, pour permettre la navigation des bateaux de transports de passagers à destination ou en provenance du « Stade de France », les mesures suivantes sont mises en place :
1°)- Instauration, les jours de manifestations au Stade de France, de priorités de passages des écluses du Canal Saint-Denis pour des bateaux de transports de passagers préalablement autorisés.
Ces priorités donnent lieu à un péage supplémentaire par franchissement d'écluse.
2°)- Instauration d'une possibilité, pour les bateaux commerciaux de transports de passagers et de transports de fret, de franchir les écluses du Canal Saint-Denis, en dehors des heures d'exploitation normales des écluses, avec ou sans priorité, lorsque lesdits bateaux ont été préalablement autorisés. La délivrance d'une autorisation donne lieu à un péage supplémentaire par bateau et par franchissement d'écluse.
3°)- Instauration d'arrêts publics sur le canal Saint-Denis, pour les bateaux de transports de passagers, à proximité du Stade de France à Saint-Denis."
Avis a la batellerie, N° 2012/ 02, canal Saint Denis [en ligne]. Service de la Navigation du Réseau Fluvial de la Ville de Paris.
Disponible sur internet : <www.paris.fr/viewmultimediadocument?multimediadocument-id=110454 > (consulté le 27/08/2012)
Un brin d'histoire
Histoire de Thuin
Tudinio apparait officiellement en 866. La ville dépendra du prince-évêque de Liège jusqu’à l’arrivée des armées républicaines françaises en 1794.
En 1790 la ville est déchirée par de grosses tensions qui partagent les gens du haut de la ville et ceux du bas. Composée essentiellement d’ouvriers, la ville basse était dominée par la ville haute qui elle était habitée par les nobles, les militaires et les religieux. La ville s’est ainsi retrouvée coupée en deux jusqu’au XXe siècle.
En 1829, la canalisation de la Sambre développe la batellerie. En 1936, sur 5000 habitants, 1104 chefs de famille étaient bateliers (1). Aujourd’hui, après des heures de gloire, le quartier du Rivage, commune libre qui regroupe les bateliers retraités, est un des derniers témoins de cette période.
Mais la ville regorge de patrimoines avec notamment ses remparts, l’Abbaye d’Aulne (637), ses remparts et ses jardins suspendus (à partir du Xe siècle) ou son beffroi (1638).
(1) Histoire : marche St-Roch, guerre civile et batellerie [en ligne]. L’avenir.net. Disponible sur : <http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=38833079> (consulté le 27/05/2012)
Abbaye d'Aulne © Ooh! Collective
Histoire de la batellerie dans le Hainaut
Au XIIIe siècle, la région du Hainaut est riche et industrielle. C’est à cette époque qu’on découvre le charbon de terre. Mais, la région ne possède pas de grandes voies navigables ; l’Escaut à l’Ouest et la Meuse à l’Est sont peu utilisées. Le transport du minerai se fait donc par des routes dangereuses, tant par leurs fréquentations que par leur état.
C’est un siècle plus tard que l’industrialisation du pays nécessite le développement de voies navigables. La Haine, gros ruisseau, est aménagée en canal, des écluses y sont construites et de petites barques en bois transportent dès 1550 le minerai.
S’ensuivent les projets de relier Charleroi et Mons à Bruxelles.
Vers 1800, les bateaux de 160 tonnes naviguent sur la Haine et il devient primordial de relier l’Escaut à la Meuse. L’industrie ne cessant de croître, le XIXe siècle voit apparaitre un véritable réseau de voies navigables en Belgique reliant L’Escaut, la Haine, la Meuse et la Sambre ainsi que les départements hollandais et belges avec le nord de la France.
Napoléon Ier ordonne la construction de canaux, mettant en relation le Borinage à Paris (ouvert en 1818). La construction du canal Charleroi-Bruxelles est un peu retardée, mais verra le jour en 1832.
Il lance la construction du canal du Centre qui permet de prolonger la navigation vers la Sambre et la Meuse. Hormis les problèmes traversés par le pays (périodes napoléonienne puis hollandaise, ainsi que les révolutions française et belge), il fallait faire face aux difficultés du terrain, qui d’un côté était de mauvaise qualité et nécessitait de lourdes consolidations, et de l’autre, présentait une dénivellation de 90 m ainsi qu’une mauvaise alimentation en eau ne permettant pas de nourrir les écluses.
Le creusement du canal débute en 1882. Il nécessitera de nombreuses écluses et ascenseurs justifiés par le fort dénivelé du terrain ainsi que par leur faible consommation d’eau, un ascenseur nécessitant 60 fois moins d’eau qu’une écluse. Le premier ascenseur est inauguré en 1888 par le roi Léopold II. Les travaux continuent, et sont sur le point d’être achevés lorsque la Première Guerre mondiale éclate.
Le canal du Centre est ainsi terminé par l’occupant allemand qui trouvait les voies navigables stratégiques, et sera définitivement ouvert à la navigation en 1917. (2)
(2) Histoire d’une construction [en ligne]. Direction générale des voies hydrauliques. Disponible sur : <http://www.canal-du-centre.be/Education/Chc/Fr/chroniqueconstruction.html> (consulté le 27/08/2012)
L’invention des écluses
Avant l’invention de l’écluse, les bateaux étaient déchargés, sortis de l’eau et passés sur un pont roulant pour franchir l’obstacle, puis remis à l’eau, et enfin rechargés...
Les pertuis à bateau et les portes marinières furent remplacés par l’écluse moderne que l’on doit à deux hommes. Le premier n’est autre que le célèbre Léonard de Vinci qui inventa en 1495 la technique de l’écluse à sas à deux paires de portes busquées. Le second est Adam de Craponne, ingénieur français, qui conçu en 1525 le principe du canal de jonction à alimentation artificielle, permettant de joindre deux bassins fluviaux par-dessus la ligne de partage des eaux qui les sépare. Il inventa « un dispositif de rigoles artificielles destiné à capter les eaux de ruissellement des hauteurs qui dominent le col choisi pour le passage du canal, à les stocker dans des réservoirs spécialement aménagés pour cela à l'aide de barrages, et à les amener au bief de partage afin d’alimenter les écluses des deux versants » (1). Leurs inventions furent utilisées dès l’origine pour améliorer les passages difficiles des canaux latéraux ou canaux de dérivation.
Le principe des écluses est inspiré des vases communicants. La technique est simple : si le bateau désire aller en aval, il doit « descendre ». Pour ce, il est enfermé dans un sas. Des vannes vont évacuer l’eau du sas afin qu’elle atteigne le niveau de l’aval. Les portes sont ensuite ouvertes et le bateau peut continuer sa route. S’il désire aller en amont, le principe est le même, mais le sas est rempli au lieu d’être vidé.
Histoire de la navigation fluviale [en ligne]. Pnich.com. Disponible sur : <http://www.pnich.com/histoire.htm> (consulté le 11/09/2012)
Sortie d'une écluse à sas à deux portes busquées © Ooh! Collective
Un brin de poésie
« Posez la passerelle, que je monte à bord,
Pour vous dire bonjour, maître batelier !
Vous revenez de loin, du bout du Monde,
et vos yeux sont luisants d’images,
Cueillies tout au long des eaux qui vont
En dessous des ponts, d’un ville à l’autre.
Et votre femme, maître batelier, elle a des fleurs partout sur elle, cueillies,
Sur les perrés et dans les champs ;
Elle a dans ses bras des javelles, d’avoine, de froment, d’épeautre.
Posez la passerelle, que je monte à bord,
Pour vous dire bonjour, maître batelier »
Monsieur Foulon, poète de Thuin
« [...] Quelques quarts d’heure plus tard, il fallait recommencer la remonte du bateau à force du cabestan pour atteindre la cale arrière dudit bateau. Pendant ce temps, le chargement se trouvait suspendu et les chefs d’équipes s’impatientaient. Fort heureusement, les grues orientaient généralement indifféremment d’un côté ou de l’autre, ce qui avait l’avantage de réduire la distance et la fréquence des déplacements pour changer de cale à charge ; car il faut aussi éviter que la péniche ne plie, dans sa longueur à l’opposé de son « bain », c’est à dire d’une forme convexe par rapport au plan d’eau, et qui pouvait provoquer de déclouer les couvre-joints des abouts de planches du fond, ce qui entraînait des infiltrations d’eau. Cet inconvénient se produisait forcément quand, ayant chargé le milieu puis l’arrière, on doublait la charge à l’avant en amorçant la deuxième passe ou deuxième ahoullage. [...] »
Alphonse Guignard, batelier du Nord
ROBLIN, Laurent. Mariniers : Vie et quotidien. Alain Sutton, 2006, 320 p. (Mémoire en Images), p. 88
Dérivation de la Haine à Mons, 1881 © ASBL Voies d'eau du Hainaut
Petit abécédaire
L’AMONT : direction vers laquelle le cours d’eau prend sa source.
L’AVAL : côté vers lequel le cours d’eau descend. Le cours d’eau coule de l’amont vers l’aval.
LE BARRAGE : il permet de préserver un niveau constant au canal ou au fleuve, permettant toujours aux bateaux de naviguer.
LE CANAL : cours d’eau artificiel creusé par l’homme. Il est alimenté par une rivière, un fleuve ou par l’eau retenue par les barrages.
ADAM DE CRAPONNE (1519-1559) : ingénieur natif de Salon-en-Provence à qui conçoit le principe du canal de jonction à alimentation artificielle qui permet de joindre deux bassins fluviaux par-dessus la ligne de partage des eaux qui les sépare naturellement. (1)
L’ESCAUT : fleuve d’Europe de 430 km. Il nait en France, traverse la Belgique et atteint la mer du Nord par une embouchure appartenant aux Pays-Bas.
LA MEUSE : fleuve de France, de Belgique et des Pays-Bas, la Meuse a une longueur de 950 km.
LA LIGNE DE PARTAGE DES EAUX : ligne qui sépare deux bassins fluviaux. Elle partage l’écoulement des eaux de surface (sources, précipitations) entre deux directions différentes, chacune correspondant à un bassin versant. (2)
LA RIVIÈRE : une rivière serpente au gré du terrain et se jette dans un fleuve, la mer ou un lac. Il est parfois nécessaire de l’approfondir ou de l’élargir afin que les bateaux puissent y naviguer.
SAINT-NICOLAS : Saint Patron des mariniers et des bateliers.
LA SAMBRE : rivière de France et de Belgique, la Sambre est un affluent de la Meuse, longue de 190 km.
LES VOIES HYDRAULIQUES : ce terme désigne l'ensemble des voies navigables et des dépendances : ouvrages d'art, équipements, aménagements, terrains,... nécessaires à leur fonctionnement. (*)
Différents types de bateaux
LE BATEAU FLUVIO-MARITIME : comme son nom l’indique, ce bateau peut naviguer en mer comme sur les fleuves. Sa cabine peut être baissée pour pouvoir passer sous les ponts.
LE CABOTEUR : Il navigue aussi bien dans les eaux maritimes que dans les eaux intérieures. Sa longueur habituellement rencontrée en Wallonie est de 100 mètres. Son tonnage moyen est de 2500 tonnes. (*)
LE CAMPINOIS : il a été conçu originellement pour naviguer sur les canaux de Campine, au sud des Pays-Bas et en Belgique. Sa longueur est de 50-55 mètres. Son tonnage type est de 400 à 650 tonnes. (*)
LE CONVOI POUSSÉ : il est utilisé sur les voies navigables sur lesquelles l’ensemble des ouvrages d’art sont adaptés à la grande taille du bateau, car sa longueur peut atteindre 195 m et sa largeur est de 11,40 m (simple convoi) ou 22,80 m (double convoi). Il transporte de 1.600 à 12.000 tonnes selon son enfoncement et sa composition. (*)
LE GRAND PORTE-CONTENEUR : De très grande taille, il peut transporter tout type de conteneurs. Ses dimensions sont de 135 x 17 x 3 mètres.
R.H.K. (Rhein-Herne-Kanal) : Il est le bateau type "européen". Son tonnage type est de 1000 à 1500 tonnes pour une longueur de 80-85 mètres sur 9,5 mètres de largeur. (*)
LE SPITS : il a été conçu pour les voies navigables à petit gabarit et les petites écluses en France sous le nom de Freycinet, le nom spits est utilisé en Belgique, au Pays Bas et en Allemagne . Sa longueur est de 38,50 mètres pour 5,05 mètres de large. Son tonnage type est de 250 à 400 tonnes. (*)
(*) Batellerie [en ligne]. Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques.
Disponible sur : <http://voies-hydrauliques.wallonie.be/opencms/opencms/fr/promotion/batellerie/index.html#tbat> (consulté le 27/08/2012)
La France au fil de l’eau. Paris : Gallimard, 1997, 264 p. (Guides Gallimard)
Ligne de partage des eaux [en ligne]. Futura Science .
Disponible sur : <http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/geographie-1/d/ligne-de-partage-des-eaux_6630/> (consulté le 11/09/2012)
Sources
ROBLIN Laurent. Mariniers : Vie et quotidien. Alain Sutton, 2006, 320 p. (Mémoire en Images), p. 88
Office de Promotion des voies navigables. Les voies navigables : « voies d’eau, voies d’or ». Coup d’œil, n°400, 25 avril 2003.
La France au fil de l’eau. Paris : Gallimard, 1997, 264 p. (Guides Gallimard)
Batellerie [en ligne]. Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques.
Disponible sur : <http://voies-hydrauliques.wallonie.be/opencms/opencms/fr/promotion/batellerie/index.html#tbat> (consulté le 27/08/2012)
Canal historique – Sommaire [en ligne]. Direction générale des voies hydrauliques Disponible sur : <http://www.canalducentre.be/Education/Chc/Fr/sommaire.html> (consulté le 27/08/2012)
Devenir batelier [en ligne]. Chambre Nationale de la Batellerie Artisanale.
Disponible sur : <http://www.cnba-transportfluvial.fr/le-transport-fluvial/le-metier> (consulté le 27/08/2012)
Éclusier [en ligne]. Emploi-environnement.com.
Disponible sur : <http://www.emploi-environnement.com/fr/dico/fiches/metier_eclusier.php4> (consulté le 27/08/2012)
Histoire : marche St-Roch, guerre civile et batellerie [en ligne]. L’avenir.net.
Disponible sur : <http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=38833079> (consulté le 27/05/2012)
La Meuse [en ligne]. Larousse Encyclopédie.
Disponible sur : <http://www.larousse.fr/encyclopedie/riviere-lac/Meuse/133000> (consulté le 27/08/2012)
Ligne de partage des eaux [en ligne]. Futura Science .
Disponible sur : <http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/geographie-1/d/ligne-de-partage-des-eaux_6630/> (consulté le 11/09/2012)
Histoire de la navigation fluviale [en ligne]. Pnich.com.
Disponible sur : <http://www.pnich.com/histoire.htm> (consulté le 11/09/2012)
Liens utiles
Site officiel de la Province de Hainaut : http://www.hainaut.be/template/template.asp?page=accueil
Direction générale opérationnelle de la Mobilité et des Voies hydrauliques : http://voies-hydrauliques.wallonie.be/opencms/opencms/fr
ASBL Voies d’eau du Hainaut : http://voiesdeau.hainaut.be/tourisme/voiesdeauhainaut/fr/template/template.asp?page=accueil
Voies Navigables de France : www.vnf.fr
Histoire & Patrimoine des Rivières & Canaux [en ligne]. Projet Babel.
Disponible sur : < http://projetbabel.org/fluvial/index.htm> (consulté le 12/09/2012)
À écouter :
CUICONI Jean (auteur, compositeur, interprète), Éveil, Adveniat