Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles - Le tour Sainte Reinelde

Le tour Sainte Reinelde

C'est quoi ?

« Sainte Reinelde ! enfin c’est au gout de ces eaux
ou j’espère treuver le remède à mes maux
espoir der affligez, noble vierge et martire
j’vis que vostre crédit éclatte dans ce lieu
my voicy pèlerin, sauvez-moy ou j’expire
car je n’attens secours que de vous, et de Dieu
ah ! donc guerissez-moy et tout ce vaste globe
en rendra plus d’honneur à votre image de lobe »

Inscription située sous la chapelle de l’église Saint-Ursmer de Lobbes (1)

« Quiconque aura renoncé à tout ce qu’il possède à cause de moi recevra au centuple
et possédera la vie éternelle. »

Phrase prononcée par le Christ, intimement liée à la famille de sainte Renelde.

C’est le dimanche de la Trinité à Saintes et Bierghes que perdure quasi inchangé depuis l’époque médiévale le Tour Sainte-Renelde. Cette procession à cheval accompagne le char portant la châsse renfermant les reliques de la sainte sur un parcours de près de 30 kilomètres.

Passage des cavaliers sous la fausse porte © Ooh ! Collective

Fille du comte Witger et de sainte Amelberge, Renelde prit le voile à Saintes. Elle fit un pèlerinage de sept années en Terre Sainte puis habitat la ferme du Laubecq où elle fut décapitée vers 680.

Pèlerine et martyre, sainte Renelde est mise à l’honneur tous les dimanches de la Trinité. Un cortège de 150 à 200 cavaliers précède la châsse transportée aux limites des communes voisines.

L’actuelle procession débute le samedi par le transfert de la châsse dans le choeur de l’église. Les fidèles y déposent alors des fleurs qu’ils viendront récupérer après la procession, espérant qu’elles se soient chargées de grâce au contact des reliques.

S’ensuit le Salut solennel qui accompagne le transfert de la châsse comprenant les reliques de la patronne de Saintes sur le char. L’actuel char datant de 1773 a été classé comme « monument » par Arrêté ministériel en 1992.

Le dimanche commence dès l'aube par une messe des cavaliers (autrefois appelés pèlerins) et se poursuit par la longue procession dont le cortège est uniquement composé de cavaliers.

Mise en char de la châsse © Ooh ! Collective

Le char est sorti de l’église. L’avant-garde qui annonce l’arrivée des cavaliers est en tête. Puis viennent le porte-drapeau et la fanfare, également à cheval. S’ensuivent différentes cavaleries : celle de Saintes en tête, suivie des cavaleries issues des villages voisins : Bierghes, Lembeek, Petit-Enghien, Tubize... Et enfin le char, tiré par quatre chevaux brabançons conduits par deux postillons accompagnés d’un prêtre ou d’un diacre qui descend du char lorsqu'il croise un groupe de fidèles pour présenter un reliquaire.

La rentrée du Tour se clôture par une dernière vénération des reliques.

La châsse est ressortie le lendemain, portée par six hommes qui font trois fois le tour de l’église avant de regagner le sanctuaire.

Tout au long des trois jours, une kermesse anime le village en fête, et le lundi, la fanfare entraîne les habitants dans de grandes farandoles qui les mènent de café en café.

« Deux hypothèses ont été formulées au sujet des origines du Tour. La première avance que la procession pourrait être liée à la Peste Noire du milieu du XIVe siècle. La région ayant été relativement épargnée, dans l’esprit de l’époque grâce notamment à l’usage des reliques de sainte Renelde pour protéger le village, on aurait institué une procession annuelle en remerciement à la sainte. L’autre hypothèse repose sur l’itinéraire du Tour et sa signification. Le Tour englobe non seulement Saintes, mais aussi Bierghes. De toute évidence il s’agit de suivre au plus près les limites de la paroisse. Or la paroisse de Bierghes, démembrement de celle de Saintes, est attestée comme indépendante à la fin du XIIe s. Le Tour pourrait donc bien être antérieur à la création de la paroisse de Bierghes et donc remonter au XIIe siècle »

Luc Delporte (2)

Le Tour Sainte-Renelde de Saintes a été reconnu Chef-d’œuvre du Patrimoine oral et immatériel de la Communauté française de Belgique.

Le puits miraculeux Sainte-Renelde

Lieu de pèlerinage important, on vient encore aujourd’hui au puits miraculeux Sainte-Renelde afin de puiser de l’eau qui aurait la vertu de soigner les maladies de peau et des yeux.

La tradition orale raconte que Renelde travaillait dans les champs avec quelques paysans lorsque ces derniers se plaignirent de la soif et de la chaleur. Désirant répondre à leur besoin, c’est en plantant son râteau dans la terre afin d’aller leur chercher à boire que la sainte fit jaillir une source.

Fontaine à l’origine, le puits a été surmonté d’une structure datant du XIXe siècle sur laquelle a été érigée une sculpture de sainte Renelde.

DELPORTE, Luc (dir.). La vie et le culte de Sainte Renelde : des origines à nos jours. Tubize : CHIREL-BW Comité Rebecq-Tubize, Syndicat d’Initiative de Tubize, 1996. Page 49.
Un peu d’histoire [en ligne]. Musée de la Porte. Disponible sur : <http://www.museedelaporte.be/patrimoine/?p=173> (consulté le 22/07/2013)

Le puits Sainte-Renelde © Ooh ! Collective

Ça se passe où ?

Saintes, Sint-Renelde en néerlandais, Sinternele en wallon, était une commune à part entière avant la fusion des communes en 1977. Elle fait aujourd’hui partie de la commune de Tubize, située dans le Brabant wallon.

Bierghes, ayant subi le même sort en 1977, est aujourd’hui une section de la commune de Rebecq, également située dans la Province du Brabant wallon.

C'est quand ?

Chaque année, durant trois jours, à la Trinité. La Trinité a toujours lieu le dimanche suivant la Pentecôte.

Samedi : préparatifs de la châsse et du char. Défilé des autorités. Salut solennel dans l'église Sainte-Renelde au cours duquel les reliques de la sainte sont déposées sur le char. Kermesse.

Dimanche : messe des cavaliers, arrivée et préparatifs des chevaux. Bénédiction des cavaliers et départ du Tour pour effectuer un parcours d’une trentaine de kilomètres autour de la paroisse primitive de Saintes. La rentrée solennelle à l'église est prévue vers 17h. Salut dans l’église. Kermesse.

Lundi au matin : petite procession autour de l'église. Farandoles dans les rues et fêtes dans les cafés.

Site officiel de la Province du Brabant Wallon : http://www.brabantwallon.be/

Site de la Maison du Tourisme du Roman Païs : http://www.tourisme-roman-pais.be

Un brin d’évasion

SAINTE RENELDE DANS LE NORD DE LA FRANCE

L’élévation des reliques de sainte Renelde qui eut lieu près de deux siècles après sa mort, équivalait à l’époque à une canonisation et permit l’éparpillement des reliques. Le culte se développe dans les anciens diocèses de Cambrai, Tournai et Liège, ce qui correspond aux anciens Pays-Bas espagnols, donc à la Belgique, aux Pays-Bas actuel, au Luxembourg et au Nord de la France.

"[...] Que pour augmenter la vénération des reliques de sainte Reynelde Vierge et Martyre, en l'Eglise de Saintes il y a plusieurs indulgences plénières accordées à perpétuité par Benoît XIV Souverain Pontife, en date du neuf septembre mille sept cent quarante, et approuvées par le Grand Vicariat de Cambray le neuf novembre mille sept cent quarante et un, dont les actes reposent aux archives de la Cure [...] "

Extrait du compte-rendu de l’examen canonique des reliques procédé en novembre 1811.

(D’après le recueil d’études réunies et présentées par Luc DELPORTE. La vie et le Culte de sainte Renelde des origines à nos jours. CHIREL-BW Comité Rebecq-Tubize, Syndicat d’Initiative de Tubize. 1996, p 109.)

À Villécoye dans la Meuse en France, une chapelle est dédiée à Sainte Ernelle (autre nom donné à Renelde), où sont régulièrement célébrées des cérémonies d’une certaine importance. Sur le même site se trouve une fontaine, dominée par une sculpture de la Sainte, dont l’eau est utilisée pour diverses guérisons, les infections des yeux et de la peau.

Un brin d'histoire

Histoire de sainte Renelde (*)

Sainte Renelde était la fille du comte Witger et de sainte Amelberge. Sa sœur Sainte Gudule est la patronne de Bruxelles et son frère aurait été évêque de Cambrai. Très jeune elle prit le voile.

Auparavant, après que ses parents se soient retirés chacun dans un monastère, Renelde voulut remettre tous ses biens à l’Eglise. Elle se rendit au monastère de Lobbes où aucune femme ne pouvait entrer. Renelde patienta trois jours, jeûnant et priant. Au cours de la troisième nuit, la porte de l’église de l’abbaye s’ouvrit. Les moines trouvèrent Renelde étendue les bras en croix dans l’église. Elle leur remit ses biens et partit pour un pèlerinage de sept ans à Jérusalem et dans le pays de Jésus. Puis elle regagna le village de Saintes.

Vers 680, des barbares firent irruption dans la région. Renelde et deux compagnons se réfugièrent dans l’église. Découverts, Renelde et Grimoald furent décapités, Gondulphe eut la tête percée de trois clous, allusion au martyre de saint Quentin, patron primitif de l’église de Saintes.

Renelde avait guéri de nombreux malades de son vivant. Bientôt un grand nombre de miracles eurent lieu dans l’église de son martyre, lieu de sa sépulture. Sainte Renelde est invoquée pour les plaies et les maladies des yeux.

(*) D’après TANDONNET, François. Sainte Renelde, martyre [en ligne]. Diocèse de Cambrai. Disponible sur : <http://www.cathocambrai.com/sainte-renelde-martyre.html> (consulté le 22/07/2013)

Repos des chevaux, parc du château du Chenois © Ooh ! Collective

Histoire de Saintes

« Comme ailleurs, des traces d’occupation aux époques préhistoriques et gallo-romaines ont été mises au jour sur le territoire de Saintes.

La tradition lie le village à la figure de Renelde, sainte locale ayant vécu au VIIe siècle. Elle aurait fait don à l’abbaye de Lobbes du domaine mérovingien qu’elle possédait à Saintes. Cette abbaye possédait effectivement le village au IXe siècle et y exploitait un vaste domaine.

À l’époque féodale, les avoués de Saintes usurpèrent progressivement droits et biens de l’abbaye de Lobbes. Ni le règlement d’avouerie de 1173, ni l’accord de 1465, ne les empêchèrent de devenir les véritables seigneurs de la localité. L’abbaye conserva toutefois une très importante seigneurie foncière sur environ 2/3 du territoire. La cense du Laubecq ou ferme de Sainte-Renelde en était le centre.

Une autre abbaye, celle de Ninove, y possédait également un domaine d’une certaine importance, la seigneurie d’Herbecq. Enfin, il existait aussi des seigneuries laïques, Mussain, Pont-à-Wisbecq, et Ramelot.

Jusqu’à ce qu’il se construise un château à Saintes (dans la deuxième moitié du XVIIe siècle), le seigneur de Saintes exerçait la justice dans la grande salle du corps de logis de la cense du Laubecq, lors des 3 plaids généraux annuels. Il possédait également un moulin à vent (aujourd’hui disparu), dont l’existence est attestée dès le XIVe siècle et qu’il ne faut pas confondre avec le moulin de Saintes actuel, construit en 1775.

Le village de Saintes resta essentiellement rural jusque dans la seconde moitié du XXe siècle. Ensuite, il se mua progressivement en village dortoir, se couvrant de lotissements où se sont installés en majorité des navetteurs travaillant à Bruxelles. »

Luc Delporte

Saintes [en ligne]. Musée de la Porte. Disponible sur : <http://www.museedelaporte.be/tourisme/?page_id=114> (consulté le 22/07/2013)

Un brin de poésie

Prière à sainte Renelde, extrait

[...] Kondakion 12

Elle est agréable aux yeux du Seigneur La mort de ceux qui Lui ont consacré leur vie C’est un encens de très agréable fragrance Qui s’élève jusques au Ciel sur l’Autel Saint Tandis que le chœur des élus chante vers Dieu : Alléluia !

Ikos 12

Voulant montrer quelle faveur tu possédais Auprès du Trône Saint de Sa miséricorde Le

Seigneur mit sur le chemin de ton tombeau Un homme paralysé depuis sept années Qui fut

établi par ta pure intercession Et se relevant il chanta ainsi pour toi :

Réjouis-toi Guérison de ceux qui ne voyaient plus le jour

Réjouis-toi Baume de tendresse sur les plaies des humains

Réjouis-toi Huile d’allégresse pour tous les malheureux

Réjouis-toi Remède spirituel et canal de la Grâce

Réjouis-toi Espérance qui console les affligés

Réjouis-toi Santé des fidèles qui ont recours à toi

Réjouis-toi très douce et sainte vierge martyre Renelde !

Kondakion 13

Par ton intercession le Dieu ami des hommes Manifestant la puissance de ta prière En gratifiant le peuple pieux de Ses miracles Aussi nombreux que les sables de l’océan Bénit abondamment ceux qui venaient vers toi Tandis que les anges et les saints psalmodiaient : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !

Extrait de la Prière à sainte Renelde, disponible sur le site Acathistes et offices orthodoxes : http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr/2009/06/acathiste-sainte-renelde-de-saintes.html

Arrêt à la ferme Anne Croix (Bierghes) © Ooh ! Collective

Petit abécédaire

LA CONFRÉRIE SAINTE RENELDE : Plusieurs confréries en l’honneur de sainte Renelde auraient existé, mais la plus importante est celle fondée à Saintes semblerait-il dès le XVe siècle, bien qu’elle ne fut officiellement reconnue qu’en 1740. Une autre confrérie a existé à Tournai et très probablement une troisième à Mons. (1)

LA COURONNE DE SAINTE RENELDE : À partir du XVIIIe siècle apparaît l’image de Renelde pèlerine, représentée foulant du pied une couronne qui symbolise le rejet du pouvoir terrestre. Lorsque la couronne est présente sur Renelde jeune fille, alors cet attribut symbolise sa sainteté. (1)

LE LIVRE DE SAINTE RENELDE : c’est l’attribut le plus ancien de sainte Renelde. Symbole de la Bible, il représente la parole de Dieu. (1)

LA PALME DE MARTYRE DE SAINTE RENELDE : symbole de Victoire militaire ou de fécondité dans l’Antiquité, il est récupéré par l’Église chrétienne pour symboliser la victoire des chrétiens sur la mort. Les martyres, par leur supplice ont vaincu la mort et gagné l’immortalité aux côtés de Dieu. (1)

SAINTE AMELBERGE : mère de trois enfants : saint Émebert, évêque de Cambrai, sainte Renelde, martyre à Saintes, et sainte Gudule, patronne de Bruxelles. Son mari ayant embrassé l’état religieux à l’abbaye de Lobbes, elle prit à son tour le voile au nouveau monastère de Maubeuge et y mourut vers l’an 690. (4)

SAINTE GUDULE : soeur de sainte Renelde et patronne de Bruxelles, elle voua sa vie aux miséreux.

COMTE WITGER : père de sainte Renelde, puissant seigneur d’Austrasie, il rentra dans les ordres.

THAUMATURGE : « Personnage parfois mythique, dont les actions sont considérées comme miraculeuses. » (2)

Exemples de quelques autres saints thaumaturges : saint Antoine de Padoue, invoqué pour retrouver des objets perdus ; sainte Barbe invoquée contre la foudre et la mort subite ; saint Christophe, invoqué pour voyager en sécurité ; saint Roch, invoqué pour les difficultés à marcher ou encore la Bienheureuse Teresa de Calcutta, invoquée pour faire face aux doutes et à la pauvreté. (3)

SAINTE TRINITÉ : « Dans la théologie chrétienne, désignation de Dieu en trois personnes (Père, Fils et Saint-Esprit) distinctes, égales et consubstantielles en une seule et indivisible nature » (2)

(1) D’après le recueil d’études réunies et présentées par Luc DELPORTE. La vie et le Culte de sainte Renelde des origines à nos jours. CHIREL-BW Comité Rebecq-Tubize, Syndicat d’Initiative de Tubize. 1996, p 53-54 ; 75- 77.

(2) Larousse en ligne, disponible sur : http://www.larousse.fr/

(3) Extrait du site Nominis. Disponible en ligne sur :http://nominis.cef.fr/contenus/saint/thaumaturges.html

(4) Extrait du site Nominis. Disponible en ligne sur : http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9204/Sainte-Amalberge.html

Sources

DELPORTE, Luc (dir.). La vie et le culte de Sainte Renelde : des origines à nos jours. Tubize : CHIREL-BW Comité Rebecq-Tubize, Syndicat d’Initiative de Tubize, 1996.

[S.a]. Cathéchisme de l’Eglise Catholique. Paris : MAME / PLON, 1992.

Disponible également sur le site : http://www.vatican.va/archive/FRA0013/_INDEX.HTM

Musée de la porte [en ligne]. Disponible sur : <http://www.museedelaporte.be/> (consulté le 22/07/2013)

TANDONNET, François. Sainte Renelde, martyre [en ligne]. Diocèse de Cambrai. Disponible sur : <http://www.cathocambrai.com/sainte-renelde-martyre.html> (consulté le 22/07/2013)

[S.a]. Vie de Sainte Reynelde, vierge et martyre [en ligne], 1862. Gallica bibliothèque numérique. Disponible sur : <http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5809685w/f1.image> (consulté le 22/07/2013)

Les amis de sainte Ernelle [en ligne]. Disponible sur : <http://sainte-ernelle.pagesperso-orange.fr/index.htm> (consulté le 22/07/2013)

Sainte Renelde et ses compagnons [en ligne]. Nominis. Disponible sur : <http://nominis.cef.fr/contenus/saint/9914/Sainte-Renelde-et-ses-compagnons.html> (consulté le 22/07/2013)

Acathistes et offices orthodoxes [en ligne]. Disponible sur : http://acathistes-et-offices-orthodoxes.blogspot.fr> (consulté le 22/07/2013)

Dictionnaires :

[S.a]. Le Petit Robert des noms propres. Paris : Le Robert, 1994.

Dictionnaire Larousse [en ligne]. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 22/07/2013)

Liens utiles

Site officiel de la Province du Brabant Wallon : http://www.brabantwallon.be/

Page Facebook de la fédération du tourisme de la Province du Brabant Wallon : https://www.facebook.com/pages/Destination-Brabant-wallon/507728419283539

Site officiel du musée de la porte : http://www.museedelaporte.be/

Site de la Maison du Tourisme du Roman Païs : http://www.tourisme-roman-pais.be

A écouter :

Musique captée sur place