La procession de Lendersdorf à Saint-Hubert
« Gegrüßet seist du, Maria, voll der Gnade, der Herr ist mit dir.
Du bist gebenedeit unter den Frauen,
und gebenedeit ist die Frucht deines Leibes, Jesus.
Heilige Maria, Mutter Gottes, bitte für uns Sünder jetzt und in der
Stunde unseres Todes.
Amen »
Le « Je vous salue Marie » en allemand des pèlerins de Lendersdorf, récité durant les 320 kilomètres de marche.
« La prière est à notre âme, ce que la pluie est à la terre (…); Disons mieux c’est un doux entretien d’un enfant avec son père, d’un ami avec son ami, dans le sein duquel il dépose ses chagrins et ses peines »
Saint Jean Baptiste Marie Vianney (1)
C'est quoi ?
Le pèlerinage de Lendersdorf ou le « grand pèlerinage des Allemands » est le dernier grand pèlerinage pédestre international d’Europe. Il se déroule chaque année depuis 1720, suite à un vœu formulé afin d’obtenir la cessation d’une épidémie de rage. Les pèlerins parcourent ainsi 320 kilomètres en huit jours.
Le lendemain de l’Ascension, quelques dizaines de pèlerins quittent Ledensdorf, un petit village situé près de Düren en Allemagne et traversent l’Eifel allemand, l’Oesling luxembourgeois puis les Ardennes belges pour arriver à Saint-Hubert. L’itinéraire est quasi inchangé depuis l’époque et les pèlerins toujours certains tronçons de la voie romaine. Le cortège est précédé de la croix et de la bannière de Saint-Hubert. En chemin, les pèlerins récitent de nombreux chapelets et prières.
Autrefois, une charrette tirée par des chevaux suivait le cortège. Elle transportait les sacs, la nourriture des pèlerins et servait au besoin de voiture-balai. Elle est aujourd’hui remplacée par un camion ou un tracteur.
À Saint-Hubert, le clergé et les paroissiens accueillent les pèlerins à leur arrivée dans le jardin du Vieux Bon Dieu et les accompagnent à la basilique. S’ensuivent une messe puis une remise du Diplôme d’Honneur.
La cérémonie se termine par la sonnerie du carillon.
Ville de Saint-Hubert © Ooh ! Collective
Les étapes du pèlerinage (depuis 1972 environ) (2)
- 1er jour, jeudi de l'Ascension : départ de Lendersdorf et arrivée, accueil, repas du soir et logement à Kalterherberg (Allemagne).
- 2e jour, vendredi : départ de Kalterherberg et arrivée, accueil, repas du soir et logement à Maldange (Maldingen, Belgique).
- 3e jour, samedi : départ de Maldingen et arrivée, accueil, repas et logement au collège d’enseignement secondaire de Bastogne.
- 4e jour, dimanche : départ de Bastogne. Les arrêts entre Bastogne et Saint-Hubert sont :
- le château de Laval, où les pèlerins sont reçus par les propriétaires pour une petite collation.
- Plastray , en forêt de Saint-Hubert, en haut de la côte de Bonnerue qu’ils achèvent de gravir.
- * Saint-Hubert : arrivée, accueil par le clergé hubertin au « Vieux Bon Dieu de Lavaux », début d'après-midi, long office de pèlerinage, accompagné par l’harmonie des jeunes de Lendersdorf, rites habituels de reconnaissance, de piété et d'invocation envers saint Hubert, messe, assemblée de la Confrérie à la Basilique, repas et logement à Saint-Hubert.
- 5e jour, lundi : après la messe et les dévotions rituelles ainsi que l’accompagnement par le clergé du sanctuaire jusqu’au « Vieux Bon Dieu de Lavaux », remise en route vers Plastray, puis Laval et enfin Bastogne.
- 6e jour, mardi : Bastogne- Maldingen.
- 7e jour : Maldingen-Kalterherberg.
- 8e jour : Kalterherberg-Lendersdorf, avec accueil « triomphal » par la population et messe de clôture dans l’église paroissiale.
Procession des pèlerins de Lendersdorf © Ooh ! Collective
Avant 1972, ils pérégrinaient du vendredi au vendredi (actuellement du jeudi au jeudi). Ils arrivaient à Saint-Hubert le lundi après-midi et s'en repartaient après la messe le mardi matin. Le changement s'est fait avec la possibilité, en Allemagne, de faire le pont de l’Ascension pour tous ceux qui travaillent en ne prenant qu'un seul jour de congé : ils peuvent ainsi participer à l'aller du pèlerinage, s'en retourner en voiture ou en car sans faire l’étape de retour et être au boulot le lundi matin. C'est la raison pour laquelle, le retour à pied à Lendersdorf comprend essentiellement des personnes plus âgées, des retraités, des mamans, des personnes qui ont pris volontairement congé pour réaliser le pèlerinage en entier. Certains ne pérégrinent pas du tout et rallient Saint-Hubert et Lendersdorf, directement en car, en voiture et participent ainsi aux dévotions du départ à Lendersdorf, de l'arrivée à Saint-Hubert, à celles du départ de Saint-Hubert et à l'arrivée à Lendersdorf. Une bonne poignée de Belges et quelques grand-ducaux de la région de Elsenborn, Maldange et Trois-Vierges, se joignent traditionnellement au pèlerinage quand celui-ci traverse leur région.
Prière des pèlerins, le « Notre Père » en allemand:
« Vater unser im Himmel, geheiligt werde dein Name. Dein Reich komme. Dein Wille geschehe, wie im Himmel so auf Erden. Unser tägliches Brot gib uns heute. Und vergib uns unsere Schuld, wie auch wir vergeben unsern Schuldigern. Und führe uns nicht in Versuchung, sondern erlöse uns von dem Bösen. Denn dein ist das Reich und die Kraft und die Herrlichkeit in Ewigkeit. Amen" (2)
Extrait du livre de Madeleine BRETON-BRAULT, Le curé d’Ars. Edition Bellarmin, 2005. Page 22.
Disponible en ligne sur : https://books.google.fr
D’après les informations de M. Jean-Marie BALTUS, vice-président de la Société régionale « Saint-Hubert d'Ardenne » (Histoire, Archéologie et défense du Patrimoine hubertin)
Site Katholisch [en ligne]. Disponible sur : http://www.katholisch.de/glaube/unsere-gebete/das-vaterunser (consulté le 03/09/2015)
Ça se passe où ?
Le pèlerinage traverse l’Eifel, l’Oesling et la Haute Ardenne. Lendersdorf est une petite localité allemande située à 160 km de Saint-Hubert.
Les pèlerins font des étapes d'une cinquantaine de kilomètres.
- 1er jour: Lendersdorf – Kalterberg
- 2e jour: Kalterberg – Maldingen
- 3e jour: Maldingen — Bastogne (passant par Bourcy)
- 4e jour: Bastogne — Saint-Hubert
Arrivée des pèlerins à la Basilique de Saint-Hubert © Ooh ! Collective
C'est quand ?
Le pèlerinage dure huit jours, du jeudi de l’Ascension au jeudi suivant.
Un brin d’évasion
Le pèlerinage arménien en Terre Sainte
« De tout temps, les pèlerinages en Terre sainte ont drainé des fidèles des quatre coins du monde. Une partie des habitants de la vieille ville de Jérusalem est ainsi formée de descendants d’anciens pèlerins arméniens, égyptiens, marocains, grecs, russes… Ceux-ci demeuraient dans la ville durant plusieurs mois et certains finissaient par s’y établir. Or, parmi les règles pèlerines, A. Dupront (1987) évoque la nécessité de ne pas s’attarder sur les lieux et de ne pas s’installer dans l’extraordinaire. Il décrit la société pèlerine comme une société éphémère, itinérante, en marche vers un espace marqué d’une altérité sacrale, pour participer à une autre réalité que celle de la vie profane.
Les Arméniens en pèlerinage à Jérusalem semblent avoir défié cette règle en formant une communauté durable en Terre Sainte. Ils ont ainsi créé une société qui s’est stabilisée et développée, non seulement par les simples lois de la reproduction, mais également par l’intégration de déportés, de réfugiés et d’immigrés. Ainsi s’est constituée une diaspora, dont la plus grande partie réside dans le même espace que les membres de la congrégation religieuse de Saint-Jacques chargée de la garde des Lieux saints et de l’accueil des pèlerins. Cette société assiste en partie le clergé dans le travail d’accueil des pèlerins, en occupant des emplois au sein du monastère, mais aussi à l’extérieur, en tant que guides touristiques, agents de voyage, hôteliers, restaurateurs, fabricants d’objets cultuels, photographes, céramistes, marchands de souvenirs, etc.[...] »
Extrait du site de l’IFPO [en ligne]. Disponible sur :
http://books.openedition.org/ifpo/1195?lang=fr (consulté le 03/09/2015)
Un brin d'histoire
Histoire de la procession de Lendersdorf à Saint-Hubert , appelée « procession de Cologne »
« [...] Cette caravane de pèlerins allemands fait chaque année 320 km à pied en exécution d'un vœu antique formulé afin d'obtenir la cessation d'une épidémie de rage. La confrérie de Saint-Hubert dans la région de Lendersdorf existerait depuis 1518, c'est dire que la dévotion y est très vive et très répandue. Mais c'est en 1717 seulement que l'Archevêque de Cologne donna son assentiment pour l'organisation de ces pèlerinages à Saint-Hubert. En 1720 eut lieu le premier pèlerinage, il comptait une trentaine de participants. Plus tard, au moins une centaine. Avant 1914, le nombre de pèlerins se situait aux environs de 300; actuellement, il y a de nouveau une trentaine de participants. Le pèlerinage fut interrompu pendant les deux guerres. Il a repris officiellement vers 1927 et vers 1950.
Depuis 1720, cette procession n'a guère modifié son itinéraire; celui-ci emprunte toujours traditionnellement et fidèlement des tronçons de la voie romaine, parfois il s'égare dans des chemins campagnards, authentiques diverticules, ou rejoint au besoin une route moderne, plus directe ou plus facile. [...] »
Abbé Dessoy , ancien doyen de St Hubert (1)
De nombreux témoignages confirment que les relations entre l’abbaye, le pays de Saint-Hubert et les archevêques de Trèves et de Cologne furent très nombreuses et fructueuses depuis l’époque carolingienne.
Office de pèlerinage, accompagné par l’harmonie des jeunes de Lendersdorf © Ooh ! Collective
Les pèlerinages à Saint-Hubert
Le pèlerinage d’Andenne
« Le plus ancien pèlerinage pédestre vers le tombeau de saint Hubert, toujours actif est actuellement celui d’Andenne, pèlerinage bisannuel, créé en 1696 et qui groupe certaines années près de 200 pèlerins. Il se fait en 3 jours et arrive à Saint-Hubert le dimanche de la Pentecôte pour la grand-messe de 11 heures. :
- 1er jour : Andenne-Rochefort, accueil, repas du soir et logement à Rochefort.
- 2 e jour : Rochefort-Saint-Hubert-Rochefort, accueil à Saint-Hubert par le clergé hubertin à la chapelle du quartier de la Maladrie, arrêt à la chapelle Saint-Hubert au poteau Arville à l’aller comme au retour pour des prières rituelles, repas du soir et logement à Rochefort.
- 3 e jour : Rochefort-Andenne, avec accueil par le clergé andennais à son retour et office à la collégiale Sainte-Begge
Le pèlerinage de Kerpen
Le pèlerinage annuel de Kerpen (Köln) est encore plus ancien puisqu’il remonte officiellement à l’année 1686, mais il n’est plus pédestre actuellement que sur son parcours final, dans la traversée de Saint-Hubert depuis le Vieux Bon Dieu de Lavaux. Les pèlerins, essentiellement des personnes nettement plus jeunes, se déplacent en car et en voiture depuis les années 70. Le pèlerinage arrive à Saint-Hubert le samedi de la Pentecôte, journée du début de la grande Kermesse à Saint-Hubert et s’en retournent le jour de la Pentecôte. Traditionnellement ils apportent un cierge de quelques 10 kilos bien décoré, à placer à l’autel de Saint-Hubert ; ils sont accompagnés d’une fanfare et font le tour du l’église comme tous les pèlerins allemands en arrivant et en repartant. Le pèlerinage, lorsqu’il était encore pédestre prenait deux jours de plus à l’aller comme au retour par rapport à celui de Lendersdorf. On l’appelait alors le “petit pèlerinage allemand”, car il ne comportait que 30 à 40 personnes alors que celui de Lendersdorf, en comportait quelque 50 à 60 au moins et s’appelait pour la cause le grand pèlerinage allemand. »
M. Jean-Marie Baltus , vice-président de la Société régionale « Saint-Hubert d'Ardenne » (Histoire, Archéologie et défense du Patrimoine hubertin)
Extrait du site Borci, Bourcy. [en ligne]. Disponible sur : http://borci-bourcy.skynetblogs.be/archives/category/general/index-14.html/
Un brin de poésie
Psaume des Pèlerins
Psalm 84 (1)
Wie lieblich sind deine Wohnungen, HERR Zebaoth!
Meine Seele verlangt und sehnt sich nach den Vorhöfen des HERRN; mein Leib und Seele freuen sich in dem lebendigen Gott.
Denn der Vogel hat ein Haus gefunden und die Schwalbe ihr Nest, da sie Junge hecken: deine Altäre, HERR Zebaoth, mein König und Gott.
Wohl denen, die in deinem Hause wohnen; die loben dich immerdar.
Wohl den Menschen, die dich für ihre Stärke halten und von Herzen dir nachwandeln, die durch das Jammertal gehen und machen daselbst Brunnen; und die Lehrer werden mit viel Segen geschmückt.
Sie erhalten einen Sieg nach dem andern, daß man sehen muß, der rechte Gott sei zu Zion.
HERR, Gott Zebaoth, erhöre mein Gebet; vernimm's, Gott Jakobs!
Gott, unser Schild, schaue doch; siehe an das Antlitz deines Gesalbten!
Denn ein Tag in deinen Vorhöfen ist besser denn sonst tausend; ich will lieber der Tür hüten in meines Gottes Hause denn wohnen in der Gottlosen Hütten.
Denn Gott der HERR ist Sonne und Schild; der HERR gibt Gnade und Ehre: er wird kein Gutes mangeln lassen den Frommen.
HERR Zebaoth, wohl dem Menschen, der sich auf dich verläßt!
Pèlerins de Lendersdorf © Ooh ! Collective
Traduction française du psaume [83] (2)
De quel amour sont aimées tes demeures, Seigneur, Dieu de l'univers !
Mon âme s'épuise à désirer les parvis du Seigneur ; mon cœur et ma chair sont un cri vers le Dieu vivant !
L'oiseau lui-même s'est trouvé une maison, et l'hirondelle, un nid pour abriter sa couvée : tes autels, Seigneur de l'univers, mon Roi et mon Dieu !
Heureux les habitants de ta maison : ils pourront te chanter encore ! Heureux les hommes dont tu es la force des chemins s'ouvrent dans leur cœur !
Quand ils traversent la vallée de la soif, ils la changent en source ; de quelles bénédictions la revêtent les pluies de printemps !
Ils vont de hauteur en hauteur, ils se présentent devant Dieu à Sion.
Seigneur, Dieu de l'univers, entends ma prière ; écoute, Dieu de Jacob. Dieu, vois notre bouclier, regarde le visage de ton messie.
Oui, un jour dans tes parvis en vaut plus que mille.
J'ai choisi de me tenir sur le seuil, dans la maison de mon Dieu : plutôt que d'habiter parmi les infidèles.
Le Seigneur Dieu est un soleil, il est un bouclier ; Le Seigneur donne la grâce, il donne la gloire. Jamais il ne refuse le bonheur à ceux qui vont sans reproche.
Seigneur, Dieu de l'univers, heureux qui espère en toi !
L'ancienne école du Musée de la vie rurale au Fourneau Saint-Michel © Ooh ! Collective
Extrait du site Transcripture. [en ligne]. Disponible sur : http://www.transcripture.com/deutsch-englisch-psalmen-84.html
Extrait du site Transcripture. [en ligne]. Disponible sur : http://www.aelf.org/bible-liturgie/ps/psaumes/chapitre/83
Petit abécédaire
LA BASILIQUE DE SAINT-HUBERT : l’église principale de Saint-Hubert est l’ancienne église abbatiale Saint-Pierre dans laquelle le culte de saint Hubert a prospéré depuis la translation en 825 du corps entier du grand saint, fondateur et patron de la ville de Liège. Depuis 1927, elle porte le titre de basilique que lui a accordé le pape Pie XI. (1)
ÉGLISE ST MICHAEL : située à Lendersdorf, l’église est le point de départ du pèlerinage. Elle est mentionnée pour la première fois dans les archives en 1222. Elle est remplacée par un nouveau bâtiment gothique au XVe siècle dont la construction se poursuit au milieu du XIXe siècle. Fortement endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, elle est reconstruite en 1948. (2)
LE JARDIN DU VIEUX BON DIEU DE LAVAUX : Jardin situé à Saint-Hubert, rue Lavaux et dans lequel le clergé accueille chaque année les pèlerins de Lendersdorf. Le calvaire du Jardin du Vieux Bon Dieu également appelé « Croix des Allemands » date du XVIIIe siècle. Il a été rénové en 1993. Cette croix marque le terme du pèlerinage des Rhénans au tombeau de Saint-Hubert, tant de l’archidiocèse de Cologne que de celui de Trèves et marque leur attachement au grand saint thaumaturge. (2)
Le jardin du Vieux Bon Dieu de Lavaux © Ooh ! Collective
MONASTÈRE NOTRE-DAME D’HURTEBISE : Monastère édifié en partie à partir des bâtiments anciens d'un ancien complexe rural par une communauté de moniales bénédictines installée depuis 1938 sur le site. La communauté se consacre à la louange de Dieu et organise des retraites et des sessions visant à l'approfondissement de la vie spirituelle. (3) Le monastère se trouve sur l’itinéraire du dernier jour des pèlerins allemands, mais il ne constitue pas une étape.
Monastère d'Hurtebise © Ooh ! Collective
LE DOMAINE PROVINCIAL DE SAINT-MICHEL : ce domaine, situé à Saint-Hubert comprend plusieurs musées dont l’ancien « Fourneau de Masblette » de 1771, un complexe sidérurgique au charbon de bois converti en « Musée du Fer » et un grand écomusée, dit « Musée de la Vie Rurale ». Le « Musée en plein air » est mis en place en 1971. Il recrée, par des transplantations d’immeubles anciens, un ensemble de hameaux wallons typiques issus de 10 régions géographiques du sud du sillon Sambre et Meuse. L’objectif premier est la mise en valeur du patrimoine bâti traditionnel. (1 ; 4)
Entrée du Musée de la vie rurale au Fourneau Saint-Michel © Ooh ! Collective
LES MYSTÈRES JOYEUX : c’est le premier des 5 mystères de la Vie du Christ, médités à travers le Rosaire. Il concerne l’Annonciation (ou visitation de l’Ange), la Visitation de Marie auprès d’Élisabeth, la naissance, la présentation et la présence de Jésus au temple.
LES MYSTÈRES LUMINEUX : c’est le deuxième chapelet. Ils concernent la vie publique du Christ jusqu'à l'institution de l' Eucharistie.
LES MYSTÈRES DOULOUREUX : troisième chapelet qui concerne la Passion du Christ.
LES MYSTÈRES GLORIEUX : quatrième chapelet qui concerne la Résurrection, et l’Ascension du Christ, l’Assomption et le couronnement de Marie.
PROCESSION DE COLOGNE : autre nom donné au pèlerinage de Lendersdorf ou grand pèlerinage des Allemands. La procession emprunte encore une ancienne chaussée romaine reliant Reims à Cologne, appelée Chemin des pèlerins. (5)
SAINT HUBERT : saint Hubert succède à saint Lambert évêque de Liège sur le trône épiscopal de Tongres et décède en 743. La légende du cerf crucifère apparaitra au XIVe siècle.
Pour plus d’informations concernant saint Hubert, vous pouvez vous rendre sur le site du Patrimoine vivant Wallonie Bruxelles disponible sur :
http://www.patrimoinevivantwalloniebruxelles.be/patrimoines/nature/fiche_nature/?n=40
D’après les informations de M. Jean-Marie BALTUS, vice-président de la Société régionale « Saint-Hubert d'Ardenne » (Histoire, Archéologie et défense du Patrimoine hubertin)
D’après le site de la Ville de Düren. (En allemand) [en ligne]. Disponible sur :
http://www.dueren.de/index.php?id=3208&print=1&no_cache=1
D’après le site officiel du tourisme Luxembourg belge [en ligne]. Disponible sur :
http://www.luxembourg-belge.be
D’après le site Fourneau Saint-Michel [en ligne]. Disponible sur :
http://www.fourneausaintmichel.be/?page_id=16
D’après le site de Bastogne [en ligne]. Disponible sur :
Sources
Site officiel du tourisme Luxembourg belge [en ligne]. Disponible sur :
http://www.luxembourg-belge.be > consulté le 03/09/2015.
Site de Bastogne [en ligne]. Disponible sur : http://www.bastogne.be > consulté le 03/09/2015
Site Borci, Bourcy. [en ligne]. Disponible sur : http://borci-bourcy.skynetblogs.be > consulté le 03/09/2015
Site du Fourneau Saint-Michel [en ligne]. Disponible sur :
http://www.fourneausaintmichel.be > consulté le 03/09/2015
Site de la Ville de Düren. (En allemand) [en ligne]. Disponible sur :
http://www.dueren.de > consulté le 03/09/2015
Site de l’IFPO [en ligne]. Disponible sur :
http://books.openedition.org/ifpo/1195?lang=fr > consulté le 03/09/2015