Patrimoine vivant Wallonie-Bruxelles


La fête de la Saint-Georges à Grez-DoiceauLa fête de la Saint-Georges à Grez-Doiceau

C'est quoi ?

« In-Djwâr, Pa voss' coratch, voz-ôz batë l'warach kë ratch dè fè èt cobate lès
plaukesk'aline tchére së noss' vëlatch. Por-on sëtéle tëgneû, Nos-ontes,
Werner dë Gré, au nom d'tos lès Blans-Jëlès d'avônr-cë, nos nos rakëtans tot
vos loumant "Mésse-Chevalier" dë Gré po-st-anéye-cë.
 »

(Texte traduit en wallon par Claude Snaps)

« Mais Saint Georges qui veillait n'hésitait jamais à engager le combat avec le monstre et finissant toujours par le terrasser de son épée. Le dragon, grièvement blessé s’en retournait dans sa tanière et le Seigneur Werner, pour remercier Saint Georges de son courage, le faisait chevalier pour l’année à venir. » (1)

Saint Georges est mis à l’honneur à Grez-Doiceau lors de sa fête annuelle célébrée autour du 23 avril. Protecteur des cavaliers, des libraires ou des amoureux, il a une vocation universelle bien enracinée dans les traditions religieuses et folkloriques brabançonnes.

Les légendes et traditions qui nourrissent cette fête prennent racine dans l’histoire de Werner de Grez, héros des croisades ainsi que dans la légende de saint Georges, glorieux vainqueur du combat contre le dragon. Une procession religieuse suivie de la bénédiction des chevaux rattachent cet évènement aux racines historiques du village, le tout vécu sur trois jours de festivités où de multiples spectacles et évènements ravissent petits et grands attirant aujourd’hui plusieurs milliers de personnes.


Saint Georges combattant le dragon © Ooh ! Collective

La procession est animée par les membres du Grand Serment Royal De Saint-Georges, fondé au XIIIe siècle ainsi que les arbalétriers. Le cortège religieux, comprenant le Saint Sacrement et le char de la Sainte-Vierge, est accompagné par les Fanfares royales de Grez-Pécrot. La procession s’arrête devant chaque autel monté par les habitants à l’avant de leur maison, leur offrant la bénédiction du Saint Sacrement.

Une chevauchée invitant les sociétés équestres de la région est associée à la procession suivant une très ancienne tradition. En fin de parcours, les cavaliers et leur monture sont également bénis par le Doyen.

Histoire de la fête de Saint-Georges à Grez-Doiceau

« La procession religieuse de la Saint-Georges existe depuis plusieurs siècles et est par là l'une des traditions religieuses locales les plus anciennes. 

À une époque une dizaine de processions se déroulaient tout au long de l'année aussi bien dans le village de Grez que dans les environs. Toutefois, actuellement, seule celle de la Saint-Georges subsiste encore. À la fin de cette procession, les chevaux qui l'ont rejointe sont traditionnellement bénis.

Vers la fin des années 80, début des années 90, la procession qui était déjà accompagnée des écoles et des mouvements de jeunesse locaux fut complétée par une évocation historique. 
Ainsi, depuis ce temps-là, des chars et des personnes costumées défilent en costume médiéval rappelant par là l'époque du glorieux Werner de Grez parti et mort en croisade avec Godefroid de Bouillon.

La grande Charte de Cortenberg de 1312 y est aussi évoquée car elle porte le sceau de Grez, marque de la liberté du village. [...] »

Comte Werner de Grez © Ooh ! Collective
Comte Werner de Grez © Ooh ! Collective

Les festivités qui entourent la fête religieuse ont comme fil conducteur une histoire créée à cette occasion : « Selon la légende et pour commémorer le mariage de Werner de Grez et de sa Dame, le peuple de Grez organisait chaque année au centre du village une grande fête qui se déroulait en présence du couple et au cours de laquelle se succédaient baladins et autres jongleurs.
Le dragon attiré par ce rassemblement populaire en profitait pour sortir de sa tanière et pour venir terroriser le village.» (1)

  1. Les fêtes de la Saint-Georges [en ligne]. Office du Tourisme de Grez-Doiceau. Disponible sur : <http://www.otl-grez-doiceau.be/Saint-Georges/index.php> (consulté le 25/07/2013) 

Ça se passe où ?

Grez-Doiceau, Gré-dwècha en wallon, est une commune du Brabant wallon, située au nord-ouest de Wavre.

Le nom est composé de celui de 2 villages : Grez, dont le nom provient de l’ancien français grez (de la roche « grès ») ou du néerlandais graven (fossé ou fosse) et Doiceau, venant de Ays signifiant territoire et Ayseayx alors territoire près de l’eau.

C'est quand ?

Traditionnellement, la procession se déroule le 23 avril lorsque cette date tombe un dimanche, ou, dans le cas contraire, le dimanche qui suit le 23 avril. 

Les festivités se déroulent aujourd’hui sur trois jours.

Le vendredi : repas d’ouverture sous le chapiteau en compagnie de Werner de Grez ainsi que des seigneurs Jean et Alice de Wavre.

Le samedi : soirée d’animation ou autre spectacle selon les années.

Le dimanche : procession religieuse puis bénédiction des chevaux.

D’autres festivités se déroulent tout au long de la journée : le marché du terroir, une brocante, des ateliers créatifs, divers spectacles, un cortège de géants et fanfare, des démonstrations de tir à l’arbalète, etc.

Le spectacle du combat de Saint-Georges contre le dragon est le point d’orgue de la journée.

Le programme évoluant d’année en année, pour avoir plus de renseignements, contactez l’Office du Tourisme de Grez-Doiceau au : + 32 (0)10/84.83.47 - ot.grezdoiceau@gmail.com ou sur le site http:/ /www.otl-grez-doiceau.be/Saint-Georges

Grand Serment Royal des Arbalétriers de Saint Georges © Ooh ! Collective
Grand Serment Royal des Arbalétriers de Saint Georges © Ooh ! Collective

Un brin d’évasion

La Saint-Georges en Russie

Outre le fait d’être le saint patron dans différents pays, saint Georges est vénéré entre autres en Russie, qui l'a adopté comme principal emblème de ses armoiries et où le premier des ordres militaires porte son nom.

« La Russie a hérité du culte de Saint-Georges avec la christianisation. Au début du XIe siècle, le premier souverain russe à avoir adopté Georges comme second nom baptismal, est Iaroslav le Sage (le brave). En 1036, ayant mis en déroute les nomades Petchenègues, il fonda un monastère à Kiev dédié à son Saint Patron. Le monastère fut consacré, le 26 novembre, date qui devint plus tard, le jour de la fondation et fête de l'Ordre de Saint-Georges (alors que la fête de Saint-Georges est en réalité le 23 avril, jour de son exécution) (*).

Saint Georges fut associé dans le peuple russe à l'idée d'exploit guerrier au nom de la victoire sur le mal. Il est considéré comme le défenseur des armées russes et comme le symbole de la gloire militaire, surnommé Pobedanostsev "celui qui apporte la victoire".

Le prince Dimitri Donskoï a proclamé Georges Pobedanostsev, Georges-le-vitorieux, protecteur / patron de Moscou et a introduit sa représentation dans les armoiries d'État - de Moscou. (**) » (1)

Mais en plus d’être le symbole de la gloire militaire, il est également assimilé dans les rites traditionnels à l’arrivée du printemps.

« La fête païenne à laquelle la Saint-Georges a été substituée et assimilée présente un caractère complexe et comporte plusieurs éléments, dont l’accueil du printemps, de la chaleur et du soleil. Cet aspect est souligné dans les dictons russes : “Iouri a apporté, sur le seuil, le printemps”, “pas de printemps dans la sainte Russie san Yégori”. Les chansons entonnées à la Saint-Georges racontent que le saint fait sortir sur la terre russe le printemps prisonnier, en ouvrant avec ses clefs le ciel ou la terre, le lieu d’emprisonnement du printemps pouvant varier. Dans les chansons, le saint entrouvre la terre et libère l’herbe et la rosée. En voici un exemple tiré d’une chanson printanière largement répandue :

Iouri, lève-toi de bonne heure,

Ouvre la terre,

Libère la rosée sur l’été chaud

Sur le blé dru !

La rosée tombée à la Saint-Georges était considérée comme une source de fertilité et un remède contre les maladies des hommes et du bétail. » (2)

  1. BOTTA-KOUZNETZOFF, Nicolas. Ordre de Saint-Georges pour officiers [en ligne]. Disponible sur :

http://phaleristique.com/russie_imperiale/saint_georges/officier/gf103.htm (consulté le 25/07/2013)

(*) DUROV, Valery, The orders of Russia, Moscou, 1993, "Voskresnie", ISBN 5-88528-019-3, 160 p., p 36.

(**) WERLICH, Robert, Russian orders, decorations and medals, including those of Imperial Russia ; the Provisional Government, the Civil War et the Soviet Union, Quaker Press, Washington, D.C., 1981, 2eme édition, 160 p., pp 11-12.

  1. STANGÉ-ZHIROVOVA, Nadia. Une autre Russie : Fêtes et rites traditionnels du peuple russe. Edition Peeters, 1998. page 182. Aperçu disponible sur : books.google.fr/books?isbn=9042902329 < (consulté le 25/07/2013) 

Un brin d'histoire

Histoire de Grez-Doiceau

« [...].Les premiers hommes à s'installer dans la région sont apparus vers l'âge de la pierre polie, aux alentours de 50 000 av. J.-C. Ils vivaient en groupe dans des huttes et pratiquaient l'agriculture. 
Ces premiers habitants furent successivement envahis par les Barbares, les Germains et les Celtes qui de par leur maîtrise du fer prirent l'ascendant sur les autochtones. Le métissage entre les premiers occupants et ces “envahisseurs” successifs donnera finalement naissance aux ancêtres devenus sédentaires.

Par la suite, Rome ayant étendu son influence jusque dans la contrée, Jules César soumit, en 57 avant J.C, le village à la loi romaine. Cette situation perdurera durant cinq siècles, jusqu’à l’ère mérovingienne. » L’une des plus belles nécropoles de Wallonie de cette époque fût d’ailleurs découverte à Grez-Doiceau. Elle fut utilisée entre le dernier quart du Ve siècle et le début du VIIe siècle après J.-C.

« [...] Sous l'influence de saint Hubert, la première église fut érigée au début du VIIIe siècle. Elle sera placée sous le patronage de saint Georges. À la mort de Charlemagne en 814, avec l'avènement du système féodal, les Gréziens deviennent Lotharingiens.

En 1096, Werner de Grez se joignit à son cousin Godefroid de Bouillon pour la croisade de Jérusalem. Il deviendra son conseiller quand celui-ci deviendra roi. Werner fut certes le plus célèbre comte de Grez mais les Gréziens qui avaient développé le village autour de l'église voulurent se libérer du château. En 1209 il est fait mention de Grez comme d’un “chef lieu” et le 2 janvier 1233 le duc de Brabant, Henri Ier, accorda une charte aux bourgeois de Grez. [...]

Au début du XVe siècle, le duc de Bourgogne permettra au village de prospérer. [...].

Le XVIe siècle sera appelé le "siècle des malheurs" à cause de nombreuses invasions, guerres et pillages qui s'y succédèrent. Autour de 1625 une épidémie de peste dissémina la population du village et les survivants durent se réfugier au béguinage du Péry. 

Après cette épidémie débuta l'extraction de la chaux qui durera plus de 250 ans. L'extraction de la chaux conjointement à l'extraction du grès qui était déjà en activité favorisera l'essor et le développement du village. En 1663, fut fondée une confrérie pour le pèlerinage à saint Marcoul dont les reliques étaient vénérées depuis le haut moyen âge pour prodiguer des guérisons aux malades atteints des écrouelles (tuberculose des ganglions lymphatiques, maladie mortelle à l’époque).

Werner de Grez adoubant Saint Georges © Ooh ! Collective
Werner de Grez adoubant Saint Georges © Ooh ! Collective

Les 6 et 7 juin 1706, la Belgique reconnut la souveraineté de l'empereur Charles VI d'Autriche qui fut officialisée par le traité d'Utrecht.

Le 11 avril 1713, après une longue période de conflits sur le plan international, le village retrouva enfin la paix et entama une série de reconstructions. Mais ces temps de paix ne seront que de courtes durées car l'accès de Marie-Thérèse, fille de Charles VI, au trône d’Autriche déchaînera à nouveau les passions et la guerre qui ne prendra fin que le 23 octobre 1748 par la signature du traité d'Aix-la-Chapelle.

[...] Le fils de Marie Thérèse, Joseph II, succéda à sa mère. Ses réformes qui visaient entre autres à s'attaquer aux abus et aux privilèges des religieux étaient de moins en moins appréciées, à tel point qu'en septembre 1789 les hostilités commencèrent entre les patriotes et l'armée autrichienne. Grez-Doiceau qui se trouvait sur le chemin des troupes fut à nouveau le théâtre de pillages et d’incendies répétés.

En 1830, à l’indépendance de la Belgique, le jeune roi, le prince Léopold de Saxe-Cobourg, veillera à protéger le pays contre les influences étrangères. »

Devenu roi, Léopold Ier offrit un drapeau d'honneur aux 100 communes qui s'étaient héroïquement illustrées durant la Révolution de 1830, dont Grez-Doiceau.

« Pour Grez-Doiceau le temps de sa reconstruction était venu mais malheureusement de mauvaises récoltes successives ne permirent plus de nourrir tous les habitants et en 1852 de nombreux Gréziens quittèrent le village pour Charleroi et les États-Unis [...] Peu à peu, le niveau de vie des Gréziens s'améliora. La construction de nouvelles écoles, l’installation d'une scierie et d'une vannerie ainsi que l’installation d'un réseau électrique contribuèrent à cet essor.

[...] Après la Première Guerre mondiale et bien que le taux de chômage régressait, l'inflation économique galopante pesait de plus en plus lourd sur le prix des produits de première nécessité. En 1929 la première crise boursière, qui eut un impact mondial, n’empêcha cependant pas les Gréziens de fêter dignement le centenaire de l’indépendance de la Belgique.

Mais la grande crise de 1932 et l’arrivée de la Seconde Guerre mondiale plongeront à nouveau les Géziens dans la détresse. »

Les fêtes de la Saint-Georges [en ligne]. Office du Tourisme de Grez-Doiceau. Disponible sur : <http://www.otl-grez-doiceau.be/Saint-Georges/index.php> (consulté le 25/07/2013)

Les Géants © Ooh ! Collective
Les Géants © Ooh ! Collective

Un brin de poésie

Prière à saint Georges (1)

Ô saint Georges
Patron des cavaliers hardis
Paladin de seize ans
Héros terrible et juste
Toi qui la lance au poing
Sur ton cheval robuste
Veille, cuirassier d'or au seuil du Paradis.
Puissions-nous, chênes verts frappés par la cognée, mourir
Mourir resplendissants sous le soleil vermeil
Heureux le cavalier qui dort son fier sommeil
Sur l'herbe verte, un soir de bataille gagnée
Et Saint-Georges
Patron des cavaliers hardis
Paladin de seize ans
Héros terrible et juste
Toi qui la lance au poing
Sur ton cheval robuste
Et tout cuirasse d'or
L'accueille au Paradis
Amen!

La tradition catholique attribue au Saint Sacrement qui représente la présence réelle du Christ, une arme absolue contre le mal représenté par le Dragon dans le combat de saint Georges, ce qui explique la procession de maison en maison à l’occasion de cette fête.

Extrait de prière au Saint Sacrement (2)

O Jésus, Soleil de justice qui réchauffez et éclairez tout l’univers,

faites luire sur nous votre divine lumière,

embrasez nos coeurs du feu sacré dont vous brûlez vous-même,

remplissez nos âmes de vos splendeurs.

  1. Prière de Saint Georges [en ligne]. Ordre de Saint-Georges. Disponible sur :

<http://www.ordre-de-saint-georges.com/project/pri%C3%A8re-de-saint-georges> (consulté le 25/07/2013)

  1. O Jésus Soleil de Justice. In : Le Saint Sacrement – Prières et textes. Éditions Bénédictines, 2006, page 19.

Petit abécédaire

LES BLANCS GILETS MOUGNEUX D’HATCHES : confrérie grézienne qui défend depuis 1991 la spécialité culinaire locale appelée le hatches. Le nom de Blancs Gilet provient des années 1900, alors que Grez était une place importante au vu des hameaux environnants. On y trouvait donc les médecins, pharmaciens, instituteurs, notaires et autres « blouses blanches », sobriquet que les habitants des environs donnèrent aux Gréziens. (1)

Confrérie des Blancs Gilets Mougneux d’Hatches © Ooh ! Collective
Confrérie des Blancs Gilets Mougneux d’Hatches © Ooh ! Collective

LE HATCHES : recette locale sucrée-salée, composée d’oreilles, de coeur, de langue et de pieds de cochon passés au hachoir après cuisson. C’est de là que lui vient son nom. Le plat mijote longtemps avec des raisins secs, des pruneaux, du sucre et du vinaigre.

LE SAINT SACREMENT : «  Les sacrements sont des manifestations du dessein salvateur de Dieu en Jésus-Christ, signification qui fut donnée très tôt aux principaux rites que sont le baptême et l'eucharistie. Depuis les Quatre Livres des sentences de Pierre Lombard, le nom de “sacrement” est réservé à sept actes majeurs de la vie chrétienne, reconnus comme porteurs de grâce par eux-mêmes : le baptême, la confirmation, l'eucharistie, la pénitence, le sacrement des malades (extrême-onction), l'ordre et le mariage. Le baptême, la confirmation et l'ordre ont un caractère ineffaçable et ne peuvent être réitérés. » (2)

SAINT GEORGES : « Le nom de Georgius (du grec gè, terre, et ergon, travail), Giorgio en italien, Jorge en espagnol, George en anglais, Georg en allemand, Youri en russe ou Youra en ukrainien signifie paysan. C'est peut-être pour cette raison que la liturgie catholique a choisi le 23 avril, en plein printemps, pour sa commémoration annuelle. Cela expliquerait peut-être également pourquoi les traditions populaires ont converti Saint-Georges en protecteur des cueillettes. Cette relation avec le printemps lui confère aussi le titre de "Saint patron des amoureux". 

Georges est un saint légendaire dont le culte, né en Orient, est toujours resté vivace en Grèce et en Russie. Les croisades contribuèrent à le diffuser en Occident, où Georges devint un des saints patrons de Gênes, Venise et Barcelone, puis celui de l'ordre teutonique et le saint national de l'Angleterre. De plus, saint Georges est, dans toute la chrétienté, le patron des chevaliers.» (3)

WERNER DE GREZ : Le comte Werner de Grez, troisième du nom, appartenait à la puissante famille de Grez en Brabant. Il aurait été l'un des cousins de Godefroid de Bouillon, duc de Basse-Lorraine, qui prétendait descendre de Charlemagne. Werner de Grez accompagna Godefroid de Bouillon à la première croisade. Il mourut quelques jours après son cousin et reçut une sépulture dans la vallée de Josaphat.

GREZ-DOICEAU : Grez et Doiceau sont fusionnés en 1811 par décret impérial. Bien plus tard, suite à la fusion des communes, le territoire de Grez-Doiceau s’est étendu sur 6 villages: Néthen, Pécrot, Archennes, Bossut, Gottechain, Biez.

  1. DALCQ, Albert, EVRARD, Louis, HONON, Léon (et al.). Brabant wallon au fil des jours et des saisons. Lasne : Éditions ARC, 1998, page 96.

  2. Saint Sacrement [en ligne]. Le Larousse. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/saint_sacrement/89593> (consulté le 26/07/2013)

  3. Les fêtes de la Saint-Georges [en ligne]. Office du Tourisme de Grez-Doiceau. Disponible sur : <http://www.otl-grez-doiceau.be/Saint-Georges/index.php> (consulté le 25/07/2013)

Sources 

BRUTSAERT, Emmanuel (dir.) Province du Brabant wallon – Histoire et patrimoine des communes de Belgique. Bruxelles : Editions Racine, 2008.

DALCQ, Albert, EVRARD, Louis, HONON, Léon (et al.). Brabant wallon au fil des jours et des saisons. Lasne : Éditions ARC, 1998

Le Saint Sacrement – Prières et textes. Éditions Bénédictines, 2006, page 19.

Les fêtes de la Saint-Georges [en ligne]. Office du Tourisme de Grez-Doiceau. Disponible sur : <http://www.otl-grez-doiceau.be/Saint-Georges/index.php> (consulté le 25/07/2013)

Ordre de Saint-Georges [en ligne]. Disponible sur : <http://www.ordre-de-saint-georges.com/project/pri%C3%A8re-de-saint-georges> (consulté le 25/07/2013)

La Procession Saint-Georges [en ligne]. Paroise Saint-Georges à Grez-Doiceau. Disponible sur : <http://www.paroissesaint-georges.be/animation/procession.html> (consulté le 25/07/2013) 

Dictionnaire :

Dictionnaire Larousse [en ligne]. Disponible sur : <http://www.larousse.fr/> (consulté le 25/07/2013)

Liens utiles

Site officiel de la Province du Brabant Wallon : http://www.brabantwallon.be/

Page Facebook de la fédération du tourisme de la Province du Brabant Wallon : https://www.facebook.com/pages/Destination-Brabant-wallon/507728419283539

Site de la maison du Tourisme des Ardennes brabançonnes : http://www.mtab.be

Site de l’Office du Tourisme de Grez-Doiceau : http://www.otl-grez-doiceau.be/startFr.php

Site de Musique en Wallonie : http://www.musiwall.ulg.ac.be/

A écouter :

François-Joseph Gossec, Trio à cordes op. 9 n°1. Interprété par Helios Ensemble © et ℗ Musique en Wallonie